aubry greenpea
rôle — la princesse au petit pois âge de la mort — 22 ans orientation sexuelle — oui métier — vagabonde et force verte groupe — master pieces rang — entité feat — c.c (code geass) && natalia dyer (irl)
ombres de fumée

- elle crée une fumée capable de détecter les plus petits détails -

S’échappe de son ombre une fumée verte, qui tournoie, s’évante, crée de belles ou d’hideuses danses. Tantôt une odeur rance et infecte, tantôt de la douceur et de la nostalgie. Elle s’adapte à sa créatrice, suit son humeur. Aubry la laisse souvent échapper sans la contrôler. En réalité, comme une infiltration, la fumée s’immisce, elle détecte, rapporte des informations. Un écran de fumée, une véritable distraction visuelle et olfactive. Grâce à elle, Aubry peut découvrir les plus petits des recoins, si tenté qu’ils soient à sa portée, car la fumée ne la quitte pas, elle ne se projette pas et suit simplement ses pas. A son passage, rien ne ternit, tout est embué, tout est recouvert.
Tes mains frottant compulsivement tes yeux, tu traînes ton pâle et ridicule corps jusqu’à l’armoire. Une de tes mèches vertes comme un épi satellitaire au-dessus de ton crâne.
Oh Aubry, qui seras-tu aujourd’hui ?
Ton sourire s’étale, comme une sève dégoutante et tu plonges ton âme dans une cape noire en velours. Tu exultes, tu t’émerveilles, ça c’est tout toi ! Cette cape tu la sens te définir comme le plus beau des mémoires.


Aubry, tu ne te comprends pas, plus, tu es aussi surexcitée par les merveilles que tu es lasse du merveilleux. Tu cherches les paillettes, le grandiose, le fabuleux. Chaque jour, tu es quelqu’un de nouveau, parce que chaque jour tu crois avoir enfin compris qui tu es. Tu es une éternelle prise de tête, une migraine acidulée, une hystérie latente.

Ces grands yeux fous qui cherchent sans relâche des reliques dans les recoins de Wonderland, ne savent-ils rien voir. Tu es l’extravagance, le bruit, le cri qui résonne.
Dans ton infini folie, tu cherches des réponses, tu penses les trouver dans les objets, les vêtements, les poupées de chiffon que tu fabriques. Tu te convaincs, que chaque chose est pour toi, dans ton sens, se tourne vers toi. Tu penses être le plus grand et beau des soleils et tout est un tournesol, mourant d’envie de te faire face. L’autour, l’à côté et le lointain, est là pour toi, pour te servir, te définir.

Tu exultes de désir, de jalousie, d’ivresse à t’expendre. Tu aimerais être un monde, tant tu es déjà le tien. Tu ne vois que toi, et les autres sont l’objet de ta jalousie maladive que tu ne sembles t’avouer.

Oh Aubry, comment peux-tu croire que l’on te regarde avec envie. Tu es l’incarnation du vacarme.

Tu considères les autres avec méfiance, tu déverses ton vert sur eux, ta colère, ta haine. Cacophonie, symphonie dans ton crâne, il n’y a souvent pas de place pour que tu puisses entendre la mélodie des autres. Mais à toi-même, tu parles beaucoup, comme si à voix haute tu donnais de la place à tes idées, tu y laissais plus d’espace pour que le flot de tes illusions se contemplent, se multiplient.

Tu romanticises, tu exacerbes, les objets et les gens. Tantôt ce chapeau sera ton identité, tantôt ce gant crie ton existence. Tu es avide de réponses, et sans en trouver, tu en crées. La jalousie que tu ressens, n’en est pas, cette boule de rage qui te convulse c’est l’autre qui l’a mis en toi. On te veut du mal, on te cherche des noises.


Tu sors de chez toi, marchant la tête baissée sur tes pieds, des braises en combustion dans le ventre ; à tes pas, une sève verte fluo se répand, tu ne sembles pas y prêter attention. Des ombres nauséabondes se dégagent de ton corps tout entier. Tu es terrassée par la haine aujourd’hui. Ce n’est pas un jour pour aller ramasser des trésors, c’est un jour pour en vouloir au monde entier.

Sa maison est un musée de bizarreries, des objets qu’elle ramasse un peu partout
Elle était blonde avant que le vert ne s'empare d’elle
Elle n’a que très peu connu la chair, ne se laissant que difficilement approcher. Mais parfois, elle veut être idolâtrée, convoitée, elle veut qu’on lui mente doucement au creux de l’oreille
Sa mémoire lui fait extrêmement défaut
Elle aime errer dans les coins désolés qu’elle trouve réconfortants de nostalgie et de calme
Elle a travaillé à l’usine pendant un temps, mais vite ils l’avaient remerciée. Elle n’est pas très ponctuelle, ni responsable finalement
C’est une compétitrice, constamment mise au défi par les actions, les paroles ou même les réussites des autres
Elle est étonnamment agile
Hormis les reliques qu’elle aime à collectionner quand elle leur trouvent une éloquence, Aubry crée de petites poupées de chiffon à qui elle prête des surnoms
Chaque jour son humeur et son apparence sont un peu différentes, à quelques détails près. C’est une natte en haut du crâne, un collier baroque le lendemain ou des chaussures dépareillées l’avant veille. C’est sûrement une manière de créer l’identité qu’elle peine à définir. Toujours quelque chose dérange.
brave hearts — La Reine… la Reine, elle te fait mourir de rire Aubry. Tu l’adores, tu l’épies. Sa cour est ta blague préférée, tu les trouves d’une folie adorable, tu en raffoles. Combien d’heures passes-tu à les observer amusée, les imitant une fois seule, leur imaginant des personnalités loufoques et passionnées avec le peu d’instants volés que tu as pu capturer.
holy crowns — Ce blanc partout comme une avalanche d’ennui. Rien ne t'émeus, tout te révulses. Tu aimerais tant y déverser un vert ardent et dément, y teindre une émotion et casser cette misérable farce de bonté. Tu as ces habitants en horreur. Il n’y a rien de pire à tes yeux que la banalité dont ils sont le reflet.
master pieces — Si on te fout la paix, tu n’iras pas les troubler. Tu es bien sans attaches, tu ne demandes rien à personne, tu en as même fait une de tes fiertés. Les autres, tes voisins, tu ne les considères que peu. Une foule indisciplinée, qui gronde, qui comme toi, fait un bruit sourd.
dark shadows — Tu n’as pas tout compris, leur mission, leur tyran, tout cet engouement autour d’une personne. Ils ont l’air de bouger à l’unisson de ses commandements. Mais leur but, leurs affaires, tu n’en sais rien ; pas par peur, mais tu n’as pas encore eu envie de t’y intéresser.. Peut-être iras-tu les observer bientôt dans la pénombre d’Halloween City.


en quelle année et où a-t-elle grandit ? Elle a grandi à Birmingham dans les années 60, élevée par sa mère, veuve, une maison noble au style victorien. Une éducation catholique, puis une vie en autarcie comme une faille temporelle.
un souvenir marquant de sa vie d'avant ? Aubry a tout oublié de sa vie d’avant, mais si elle devait en garder un souvenir, ce serait celui de l’adoration que lui vouait sa mère, ce sentiment d’être une divinité absolue.
comment est-elle morte ? Renversée par une voiture alors qu’elle traversait la route sans regarder.
comment a-t-elle réagit à son arrivée ici ? Elle a détesté l’incroyable au début, trouvant les gens trop extravagants, comme si elle avait peur de perdre sa propre saveur. Elle s’est terrée, essayant de cultiver son propre culte, dans le plus grand des secrets. Mais très vite, comme si une vapeur toxique l’avait endormie et déconstruite, elle a oublié, tout oublié. Elle n’a rien cherché en elle, elle a eu trop peur, et puis maintenant elle ne sait plus ce qu’elle cherche, alors elle remue tout.
quelle est sa plus grande peur ? Être incolore, fade, invisible. Ne pas rayonner et se cantonner à la banalité. Qu’on la méprise elle s’en moque désormais, mais affronter l’indifférence la terrorise.
son objectif à wonderland ? Son esprit est vague, il pose beaucoup de questions, parfois elle enquête pour comprendre, parfois ses propres tourments l'empêchent de voir au-delà d’elle-même. Tout est assez flou, elle n’a ni ambition ni dévotion. Elle veut exister, et que son existence soit flamboyante. Elle veut trouver des réponses et calmer l’incendie qui la consume.
La pluie se fracasse. Le visage est terne.
Il y a cette comptine que tu aimes qui joue. Celle de ta boîte à musique qui t'accompagne partout.
Il y a dans l’air, une vague de tristesse.
Tu ne saisis rien, tes mains sont vides.
A côté, ta mère pleure mais te caresse des yeux. Elle te lance des étreintes et te cajole. Tu n’as pourtant pas mal.
Ton costume d’écolière est trop grand, les épaulettes flottent comme deux carapaces sur ton petit corps. Tu ajustes ta jupe. Il ne doit pas y avoir de plis. Tu te dois d’être la plus belle pour maman, tu dois la rendre fière.

Et pourtant, tu ne la juges pas fière à cet instant, ta mère.
Elle est plutôt misérable. Croupissant sous les sanglots, un rictus minable aux lèvres pour te consoler. Papa est mort.

Toi, papa, tu ne l’as jamais vu. Il a toujours été en voyage, ailleurs. Tu ne t’en es jamais mêlée. Maman elle, elle ne parlait pas de lui.
La maison n’abrite ni sa silhouette, ni son souvenir. Il était parti avant de rentrer.
Son départ, c’est la libération de la menace. Plus personne ne peut venir ternir le tableau.
Toi et elle. Toi plus grande encore, une place plus vaste. Jamais rien entre le soleil et toi, à pied d’égalité.
Tu tires à nouveau sur ta jupe.
Cette fois, c’est pour te contenir. Stopper ta conquête, restreindre ton excitation. Si tu le pouvais, tu brûlerais tout maintenant, d’un désir et d’un plaisir inédit.

Il n’y a rien d'autre que vous dans ce monde.
Le couloir est vide d’âme, ta mère a maintenant arrêté de pleurer. Elle regarde le vide. Les paumes sur ses genoux, comme pour se tenir droite.
Maintenant, ça ira. Tes doigts essuient ses joues, ton visage est doux. Un goût de sucre fond sur ta langue. C’est cela le bonheur, la douceur. Une idylle paisible entre adorateur et adoré, la promesse du réconfort. Tu ne crains rien et tu t’offres un écrin, impossible de venir t’atteindre désormais. Ton éclat ne sera pas terni.

Elle se lève enfin. Vous rentrez ensemble, tu ne vois même pas les couloirs de l’école disparaître dans ton sillon. Il est déjà révolu ton temps dans l’enclos. Tu vas rentrer et briller dans l’enceinte de votre amour. Il n’y aura plus jamais rien que vous deux.



secret inavouable

“Maman, maman, maman. Tu te lasses de moi ? Tu crois pouvoir faire mieux que moi ?” Maman mérite une punition. Elle a rencontré un homme, traîtrise. Maman t’as dit un jour, que les petits pois ça la rendait malade. Alors tu lui prépares à manger un soir. Tu veux qu’elle ai besoin de toi, tu veux qu’elle supplie. Mais maman gonfle, sa gorge s’étouffe, le sang monte, sa tête semble être sur le point d’exploser. Elle tape partout de toutes ses forces, alors que l’air ne semble plus vouloir entrer dans son corps. Puis, plus rien. Tu es seule dans le noir.

adria - svana - leira — ...hooooola, j'suis très surexcitée d'être ici, je reprends le rp après genre 5 ans d'absence, j'ai lu 20 fiches aujourd'hui j'me suis sentie starsystemisé tellement c'était trop bien et vous êtes trop intéressants (et flippant aussi vous faites peur, vos plumes sont si belles), j'espère que mon Aubry vous plaiera ♡ et merci mon Cirielo de m'avoir codé cette jolie fiche t'es la plus belle mais m'appelle pas bébou stp